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« Le propre de la peinture contemporaine est, plus encore que par le passé, de capter des informations en dehors de son territoire, de constituer des signes dans un immense répertoire, de concevoir des êtres réels et imaginaires et d'en tirer une matérialité qu'on nomme peinture.
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« Le propre de la peinture contemporaine est, plus encore que par le passé, de capter des informations en dehors de son territoire, de constituer des signes dans un immense répertoire, de concevoir des êtres réels et imaginaires et d'en tirer une matérialité qu'on nomme peinture.

Ce que la peinture rapporte de ses aventures hors de son territoire et qu'elle emprunte au monde réel comme au monde des images, des signes et des écrans, se trouve restitué dans une réalité corporelle et gestuelle — la peinture, le tableau, les traces, les collages...— qui renvoie implicitement au peintre lui-même. »

Olivier Gourvil (Extrait de « Peinture, réseaux, terriers », Nouvelle revue d’esthétique N°7, 2011)

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